On été groupés dans ce secteur tous les métiers qui utilisent des matières fibreuses d’origine végétale : palmier nain, roseau, jonc, alfa, raphia, ou animale : laine surtout, pour confectionner un grande nombre d’articles à usage domestique et vestimentaire :
-paniers, chapeaux, présentoirs, couffins et petits meubles en vannerie.
-nattes robuste et souvent très décoratives, d’origine rurale ou citadine.
-Tissage ruraux ( Hanbels ) don les décors varient selon les tribus et dont les dimensions répondent à des usages différents : longs et étroits, ils ferment les cotés
Des tentes plus larges, ils servent de taris et de couverture, de plus petit taille, il forment des tapis de selle, des besaces et bissacs, des coussins, la finesse et la créativité de ces production des femmes berbères sont encore accentuées, sur de nombreuses pièces, par l’emploi de floches de soie multicolore, de mouds de laine semblables à ceux des tapis et de paillettes métallique.
- Handira très proches des hanbels par leur structure générale et leur décor tribal, les mantes féminines s’en distinguent néanmoins par leur plus grande souplesse et des dimensions qui ne varient guère, puisqu’elles portent toujours à la façon d’une cape. C’est chez les berbères de l’Atlas que se rencontrent les plus beaux spécimens d’un art dont on voudrait espérer la continuité. L’usage qui peut être fait de ces handira dans la décoration d’intérieurs, comme tentures, tapisseries et couvre lits mérite certainement d’être mieux connu.
Parmi les très ouvrages consacrés aux tapis d'orient, il n’en est pratiquement aucun qui fasse au tapis marocaines une place de quelque importance. Sans doute la valeur du tapis dit berbère – présentant un dessin géométrique sur fond uni qui se tisse à des milliers d’exemplaires dans les ateliers citadins peut-elle donner valeur du mois chez les importateurs étrangers. Un tel sentiment est cependant illusoire dans la mesure ou, d’une part, un grand nombre des tapis exportés sont fabriqués d’après des cartons établis par les acheteurs eux-mêmes et ou, d’autre part, même les dessins les plus authentiques, très stéréotypés, ne tirent qu’un parti minime du pouvoir créateur dont savent faire preuve les artisans berbères, tant dans l’agencement des figures que dans l’emploi des couleurs.