Fournit une illustration exemplaire de la pluralité des courant artistique qui se manifestent dans chacun des secteurs de l’artisanat, à savoir
- un courant rural : d’une grande originalité, puisant, ces motif décoratifs dans un répertoire très ancien de signes et de représentations figuratives très schématisées.
- un courant citadin : essentiellement marqué par l’art islamique et ou les techniques d’ornementation, souvent très raffinées, trouvent leurs élément de décor dans l’épigraphie arabe, l’entrelac floral et géométrique et la combinaison des figures polygonales.- un courant marginale : ou les deux courants précédents se mélangent et s’interpénètrent. Que ce soit dans les centres urbains où viennent s’installer des artisans d’origine campagnarde, ou que ce soit dans des villes ou les modèles citadins exercent leur influence.

La poterie rurale :

La distinction faite entre la porterie rural du nord et celle du sud ne traduit pas seulement une répartition géographique, mais elle correspond aussi à une différence de procédés puisque, dans le nord, ce sont le plus souvent les femmes qui modèlent les poteries à la main tandis que dans le sud, depuis la hauteur de Marrakech et  Demnate, ce sont les hommes qui façonnent l’argile en se servant de tours plus ou moins rudimentaires.

La poterie utilitaire :

Malgré la concurrence des produits industriels : vaisselle en aluminium et récipients en matière plastique, la poterie utilitaire, non ou à peine décorée, reste vivante dans les villes et les campagnes, sur tout en rapport avec les usages culinaires : Tajines pour la cuisson des ragoûts, jarres pour la conservation de l’huile et de diverses denrées, gargoulettes, pots à lait et à beurre, plats pour la fabrication de pain, une porterie et céramique du bâtiment reste également demandée : tuiles et planelles vernissées pour les toitures et les revêtements de sols et de murs, sans parler des briques de terre cuite qui son toujours un des matériaux de construction les plus employés